Fausses vérités, faux plaisirs, fausses solutions… le monde peut être comparé à un labyrinthe comportant d’innombrables et spacieuses voies de tentation et d’égarement.
Comme Dieu a fendu les eaux de la Mer Rouge pour sauver ceux qui s’en remettaient à Lui, Jésus a ouvert, par Son Enseignement, Son Sacrifice et Sa Résurrection, le chemin du Ciel pour toutes les âmes qui choisissent de le suivre.
Confiants dans le fait que nos parents célestes connaissent parfaitement le labyrinthe du monde, ainsi que notre localisation exacte dans celui-ci, et brûlent de nous conduire jusqu’à eux, nous nous abandonnons entre leurs mains protectrices et miséricordieuses en leur demandant constamment de faire triompher leur divine volonté dans nos cœurs. Cela implique de demeurer dociles, humbles, priants et vigilants.
La particularité de ce labyrinthe est que nous ne pouvons en sortir que verticalement, par le haut. Jésus et Marie, par leur Ascension et Assomption, nous le montrent physiquement. Pour cela, il nous faut reconnaître humblement notre impuissance à nous sauver par nous-mêmes – en raison de notre nature mortellement blessée par le péché – et, tournant les yeux vers le Ciel, avec bonne volonté, demander pardon pour nos fautes et recevoir, comme le bon larron et le fils prodigue, la grâce du Salut.