Marie

Marie est la mère de Jésus.

Marie est l’anagramme du verbe Aimer.

Caractéristiques

Annoncée par les prophètes

Marie est le chef-d’œuvre de Dieu. La « nouvelle Eve » (Saint Irénée de Lyon), prophétisée et attendue par tout le peuple juif. C’est par son fiat librement donné et en pleine connaissance de cause que le Salut a pu entrer dans la Création.

Le prophète Isaïe révéla que le Messie naîtra d’une vierge (Is 7, 14) et le Cantique des cantiques nous dit qu’elle est « la plus belle des femmes » (Ct 5, 9).

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Mère de Dieu

Marie est la nouvelle Arche d’Alliance est ce qu’elle fut choisie par Dieu pour porter son Verbe.

« Si quelqu’un ne croit pas que la sainte Marie est mère de Dieu, il est séparé de la divinité. » (Homélie de Saint Grégoire de Nazianze, Lettre 101, I, 16)

Mère des hommes

« Ô Marie, Mère immaculée de Jésus et notre Mère, ravis par la splendeur de votre céleste beauté et pressés par les angoisses de ce temps, nous nous jetons dans vos bras, certains de trouver dans votre Cœur très aimant le repos de nos ferventes aspirations et le refuge assuré dans les tempêtes qui de toutes parts nous assaillent ! » (Prière du vénérable Pie XII à Marie, Mère immaculée)

Mère de l’Église

Marie Mère de l’Église (proclamée par Paul VI).

Deux miracles uniques au monde

Il y a eu des millions de miracles opéré par le vouloir de Dieu depuis des siècles. Mais parmi eux, deux miracles n’ont été accordés qu’à la mère de Jésus, seule :

  • L’immaculée conception : Le fait d’avoir été libérée, par anticipation, du mal héréditaire du péché originel et de ses conséquences. Ce premier miracle unique au monde n’est pas explicitement mentionné dans la Bible, mais a été approfondi au fil des siècles par l’Église au point de devenir un dogme au XIXème siècle.
  • La maternité virginale : Le fait d’avoir conçu un enfant sans rapport sexuel. Ce second miracle unique au monde est explicitement raconté dans les Évangiles.

La gratification de ces deux miracles uniques au monde devraient nous faire méditer sur l’importance de Marie.

Toujours vierge

Les protestants arguent qu’elles auraient eu d’autres enfants, de manière biologique avec Joseph, après la naissance de Jésus. C’est absolument faux. En Araméen, il n’existait pas de termes spécifiques pour les mots « cousin germain », « cousine germaine », « beau frère » et « belle sœur ». On employait donc les mots « frères » et « sœurs », au sens large. Jésus l’explique lui-même clairement à Maria Valtorta.

Jésus : « […] La virginité de Marie après l’enfantement et la chasteté de Joseph sont très combattues par ceux qui, étant fange et pourriture n’admettent pas qu’une créature humaine, comme eux, puisse être aile et lumière. Leur âme est tellement corrompue, leur esprit tellement prostitué avec la chair, qu’ils en sont devenus incapables de penser qu’un homme comme eux puisse respecter sa femme en voyant en elle l’âme et non la chair et s’élever au point de vivre dans une atmosphère surnaturelle, désirant non ce qui est charnel, mais ce qui est divin. Eh bien, à ces négateurs de la beauté suprême, à ces larves incapables de devenir papillons, à ces reptiles souillés par la bave de leurs passions, incapables de comprendre la beauté d’un lys, moi, je dis que Marie fut et demeura vierge, et que seule son âme fut mariée à Joseph, comme son esprit ne fut uni qu’à l’Esprit de Dieu et c’est par son opération qu’elle conçut l’Unique qu’elle porta : moi, Jésus Christ, Fils unique de Dieu et de Marie. Ce n’est pas une tradition qui a fleuri par la suite à cause d’un respect plein d’amour pour la bienheureuse Femme que fut ma Mère. C’est une vérité connue dès les premiers temps. […] » (Valtorta, 35.10)

Matthieu est très clair dans son évangile. Il répète par deux fois : « Lève-toi, prends l’enfant et sa Mère et pars en Égypte » (Mt 2, 13) et « Lève-toi, prends avec toi l’enfant et sa Mère et mets-toi en route pour la terre d’Israël » (Mt 2, 20) pour souligner que Jésus est l’enfant de Marie et non le sien.

Jésus précise : « Matthieu n’est pas né dans les siècles suivants. Il était contemporain de Marie. Matthieu n’était pas un pauvre ignorant, un sauvage crédule et susceptible de croire à n’importe quelle faribole. C’était un receveur, diriez-vous aujourd’hui, un gabelou, disions-nous à l’époque. Il savait voir, entendre, com­prendre, distinguer la vérité de l’erreur. Matthieu n’a pas appris les choses par ouï-dire, par des personnes interposées. Il a recueilli ses renseignements des lèvres même de Marie à qui son amour pour le Maître et pour la vérité l’avait engagé à demander des renseignements. Je ne pense pas que ces négateurs de l’inviolabilité de Marie imaginent qu’elle ait pu mentir. Ma parenté elle-même aurait pu la démentir si elle avait eu d’autres enfants. Jacques, Jude, Simon et Joseph étaient disciples avec Matthieu. Il était donc facile à ce dernier de confronter les versions s’il en avait existé plusieurs. Or Matthieu ne dit jamais : ‘Lève-toi et prends ta femme.’ Il dit : ‘Prends sa Mère.’ Il dit d’abord : ‘Vierge mariée à Joseph’, ‘Joseph son époux’. Qu’ils ne viennent pas me dire, ces négateurs, que c’était une façon de parler des Hébreux, comme si le terme de ‘femme’ eût été infamant. Non, négateurs de la pureté. Dès les premières paroles de la Bible[65], on lit : ‘… et il s’unira à sa femme’. Avant la consommation du mariage, on l’appelle ‘compagne’ et ensuite ‘femme’ à diverses reprises et dans plusieurs chapitres. Il en est ainsi pour les épouses des fils d’Adam. De même, Sarah est appelée ‘femme’ d’Abraham : ‘Sarah ta femme.’ Et il est dit à Lot : ‘Prends ta femme et tes deux filles.’ Dans le livre de Ruth il est écrit : ‘La Moabite, femme de Mahlôn.’ Dans le premier livre des Rois, on trouve : ‘Elqana eut deux femmes’ ; et plus loin : ‘Puis Elqana connut sa femme Anne’, et encore ‘Eli bénit Elqana et la femme de celui-ci’. Toujours au Livre des Rois, il est dit : ‘Bethsabée, femme d’Urie le Hittite, devint la femme de David et lui donna un fils.’ Et que lit-on dans le livre de Tobie, livre d’azur que l’Église vous chante à vos noces pour vous conseiller d’être saints dans le mariage ? On y lit : ‘Or quand Tobie accompagné de sa femme et de son fils arriva…’ et encore : ‘Tobie réussit à s’enfuir avec son fils et sa femme.’ Et dans les Évangiles, c’est-à-dire à l’époque du Christ où par conséquent on écrivait en langage moderne – moderne pour ce temps-là – et où il n’y avait donc pas lieu de suspecter des erreurs de retranscription, il est dit précisément dans Matthieu au cha­pitre 22 : ‘… et le premier, ayant pris femme, mourut et laissa sa femme à son frère.’ Et Marc au chapitre 10 : ‘Celui qui répudie sa femme…’ Enfin, Luc appelle Élisabeth, femme de Zacharie, quatre fois de suite et au chapitre 8 : ‘Jeanne, femme de Kouza’. Comme vous le voyez, ce mot n’était pas un terme proscrit par ceux qui suivaient les chemins du Seigneur, un terme impur qu’il ne fallait pas proférer et encore moins écrire, là où il était question de Dieu et de ses œuvres admirables. Donc, en disant : ‘l’Enfant et sa Mère”, l’ange vous montre que Marie fut la vraie Mère de Jésus sans être la femme de Joseph. Elle restera toujours : la Vierge, épouse de Joseph. Voilà le dernier enseignement de ces visions. C’est une auréole qui resplendit sur la tête de Marie et de Joseph. La Vierge inviolée. L’homme chaste et juste. Ce sont les deux lys au milieu desquels j’ai grandi, ne respirant que parfum de pureté. » (Valtorta 35.10-11)
[Ici, pour appuyer les passages cités de : Mt 1, 16.19 ; 2, 13-20, Jésus utilise les citations de : Gn 2, 24 ; 3, 17 ; 17, 15 ; 19, 15 ; Rt 4, 10 ; 1S 1, 1-2.19 ; 2, 20 ; 2S 11, 27 ; Tb 1, 9-20.]

Disciple parfaite

Elle rejoint le Temple de Jérusalem à l’âge 3 ans où elle vit, sert et apprend jusqu’à son adolescence.

Si tôt sa vocation reçue à l’Annonciation et son fiat donné, Marie se mit en route « avec empressement » pour servir (Lc 1, 39).

Marie est présente lors de toutes les étapes de la vie de Jésus-Christ :

  • à sa conception,
  • à sa naissance,
  • à sa présentation au Temple,
  • à son examen de la majorité,
  • à son premier miracle (à Cana),
  • à sa crucifixion,
  • à sa Résurrection,
  • à la Pentecôte.

Aucune autre personne au monde n’a passé plus de temps en compagnie de Jésus et ne le connaît de manière plus intime que sa Mère.

Missionnaire parfaite

Jésus : « J’ai besoin de ma Mère, et vous aussi. Ce que le Christ ne fait pas par sa parole, Marie le fait par son silence. Ce que n’opère pas ma puissance, sa pureté l’opère. Oh ! ma Mère ! » (Valtorta, 503.10)

Mère de l’Église

Elle accompagne les premiers chrétiens et est la Mère de l’Église.

Les catholiques n’adorent pas Marie (car elle est une créature pleinement humaine), mais la vénère (pour la co-Rédemption qu’elle nous a transmise) et la prie (pour sa parfaite proximité avec Jésus-Christ).

Jésus dit qu’ »il ne sera pas possible de persévérer dans le Christ si la grâce ne se fortifie pas par [l’aide de Marie], Mère pleine de grâce. » (Valtorta, 304.3)

La Reine du Ciel qui écrasera définitivement le Serpent

Le chapitre 12 du dernier livre de la Bible – l’Apocalypse – présente la Marie comme la Reine des Cieux qui écrasera définitivement la tête du Serpent à la fin des temps. Retirer Marie comme le font les protestants reviendrait à libérer le Serpent.

Jésus : « [Marie] est la Femme qui, depuis des siècles, maintient le Serpent sous ses pieds. » (Maria Valtorta, Les Carnets, 26 juin 1953).

En cherchant à la renverser, c’est comme si les protestants cherchaient à libérer le Serpent.

Chants à Marie

Je mets ma confiance

(Saint Louis-Marie Grignon de Montfort)

1. Je mets ma confiance
Vierge en votre secours
Servez-moi de défense
Prenez soin de mes jours.
Et quand ma dernière heure
Viendra fixer mon sort
Obtenez que je meure
De la plus sainte mort.

2. Sainte Vierge Marie
Refuge des pécheurs
Prenez part, je vous en prie,
À mes justes frayeurs.
Vous êtes mon refuge
Votre Fils est mon Roi
Ah ! Soyez mon refuge
Intercédez pour moi.

3. À votre bienveillance
Ô Vierge j’ai recours
Soyez mon assistance
En tout lieu et toujours
Là-haut dans la lumière
Ô Reine des élus
Offrez notre prière
À votre Fils Jésus.

4. Profonde est ma misère
Daignez me secourir
Ô vous par qui j’espère
Bien vivre et bien mourir.
Ô Vierge maternelle
Veillez sur votre enfant !
Je vous serai fidèle
Jusqu’au dernier instant !

5. Je veux toujours vous plaire
Ô Mère du Sauveur !
Mon cœur ne veut rien faire
Qui blesse votre honneur.
Je veux, à votre image,
Servir Dieu chaque jour,
Et puis vous rendre hommage,
Au Ciel, avec amour.

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