La franc-maçonnerie

Saint Paul apôtre : « Prenez garde à ceux qui veulent faire de vous leur proie par une philosophie vide et trompeuse, fondée sur la tradition des hommes, sur les forces qui régissent le monde, et non pas sur le Christ. » (Col 2, 8)

Une religion officieuse

Fondée à Londres le 24 juin 1717, la franc-maçonnerie spéculative possède toutes les caractéristiques d’une religion : temples, cérémonies, système de croyances symbolique, hiérarchie pouvant s’apparenter à un clergé, quête, etc. Elle met en scène un grand syncrétisme piochant dans les cultures païenne, égyptienne, hébraïque, grecque, syriaque, chrétienne, alchimique, etc.

Tout l’arsenal symbolique de la maçonnerie tourne autour du mythe de la construction du temple de Salomon. Il est chargé de personnages et de références bibliques, et d’hébraïsmes. Ainsi, par exemple, Hiram (est un personnage biblique mentionné dans les livres des Rois) est détourné par les franc-maçons qui l’imaginent comme étant l’architecte du temple de Salomon.

La franc-maçonnerie peut être déiste. Mais son idée de Dieu n’est pas celle des chrétiens. Il s’agirait pour eux d’un Grand Architecte (certaines loges préfèrent les termes « Grande Architecture » ou « Grand Imaginaire »), à l’origine de l’univers, mais totalement étranger à notre sort. En somme, un Dieu extérieur et lointain ; ni personnel, ni relationnel. Dès lors, Dieu serait avant tout un symbole librement interprétable.

Certains parlent de « religion athée » ou de « religion de la république », puisque l’homme – qui se sauverait au seul moyen de sa raison (gnosticisme) – y occupe la première place.

Mais, officiellement, la franc-maçonnerie se présente comme un club philosophique-philanthropique, notamment pour contourner la législation sur la séparation du religieux et du politique, puisqu’elle fédère nombre de dirigeants politiques, hauts fonctionnaires ou magistrats.

Ainsi, en France, la Fraternelle Parlementaire – ou FraPar – regroupe des parlementaires, des sénateurs, des hauts fonctionnaires, des collaborateurs, des attachés parlementaires, d’anciens parlementaires et sénateurs, de tous bords politiques, affiliés à une loge maçonnique, de toute obédience, et souhaitant s’y inscrire. Elle compterait près de 400 membres.

Un agenda anti-catholique

La franc-maçonnerie a pour adversaire principal l’Église catholique.

Vénérable Mariana de Jésus Torres Mariana Francisca (1553-1635), mère abbesse du couvent de l’Immaculé Conception (Quito, Équateur), eu une quarantaine d’apparitions de Marie et de Jésus. Elle reçoit ainsi plusieurs prophéties sur la crise que connaîtra l’Église à partir du XIXe siècle. La Vierge Marie lui annonce que « satan régnera presque complètement grâce aux sectes maçonniques » en installant la corruption des mœurs et en concentrant ses efforts sur les enfants. La Vierge Marie demande à ce qu’on l’invoque sous le vocable de Notre-Dame du Bon Succès et construise une statue « pour la consolation et la préservation de mon couvent et pour les âmes fidèles de ces temps ».

Ainsi, trouve-t-on la franc-maçonnerie derrière :

  • la révolution de 1789 et la république qui firent basculer la France dans « la Terreur ». Exemples :
    • La révolution impose ses codes pour effacer ceux du catholicisme : déclaration des droits de l’homme et du citoyen, devise « Liberté, Égalité, Fraternité », baptême et mariage républicains, cérémonies et fêtes athées, etc.
    • Le 14 juillet 1792, les premiers assassinats de prêtres réfractaires à la Constitution civile du clergé commencent.
    • Le service civil public et le culte privé sont interdits : en novembre 1793, les prêtres sont déclarés inaptes à tout au culte.
    • Le 24 novembre 1793, la commune de Paris ferme les églises parisiennes.
    • Des cathédrales et des églises sont transformées en temples maçonniques et idolâtres dits « de la Raison », de Brutus, de Marat pour y célébrer le « culte de la Raison » au cours duquel est mis en scène une « déesse de la Raison », avant de céder la place à une nouvelle hérésie – le « culte de l’Être Suprême » – à partir du 8 juin 1794.
      La liberté de culte sera rétablie en 1795 grâce au combat des Vendéens ; une victoire qui profite également aux juifs dont les synagogues avaient été elles aussi fermées, et les livres sacrés brûlés. Il fallut attendre le concordat, en 1801, pour que le culte catholique soit rétabli dans les églises.
    • Les fêtes catholique et le dimanche sont supprimés. La semaine de sept jours est remplacée par une semaine de dix jours (toujours avec un seul jour de repos : le « jour de repos décadaire »), nommée « decadi révolutionnaire« . Ceux qui continuent de respecter le dimanche encourent d’être fichés sur la « Liste des citoyens fainéants et suspects de la commune » et menacés de « réclusion, ou autre ».
    • la sécularisation juridique : sous la troisième république, Émile Combe, un franc-maçon anti-clérical de la gauche républicaine, est président du Conseil de 1902 à 1905. Il instaura la séparation de l’Église et de l’État, l’interdiction d’enseigner aux congrégations religieuses et l’expropriation des biens du clergé. C’est sous sa présidence, en 1904, qu’éclata « l’affaire des fiches« . Ces fiches, conservées au Grand Orient, listaient les généraux, les officiers, les fonctionnaires et les maires catholiques afin de les écarter et de créer « une armée républicaine ».

L’horreur du génocide vendéen :

Raconter l’histoire des chouans aux enfants.

  • la dégradation des lois de bioéthique et sociétales :
    • légalisation de la contraception chimique portée par le député gaulliste et franc-maçon Lucien Neuwirth,
    • fondation du planning familial,
    • légalisation de l’avortement, soutenu par le Dr Pierre Simon, grand maître de la Grande Loge de France et conseiller de Simone Veil, et Jean-Pierre Prouteau, grand maître du Grand Orient de France et conseillé du président de la République, Giscard d’Estaing ;
  • la légalisation du mariage homosexuel,
  • la diffusion de la théorie du genre,
  • la promotion de l’euthanasie défendue par le sénateur franc-maçon Henri Caillavet,
  • Etc.

Serge Abad-Gallardo, ancien Vénérable Maître de l’obédience du Droit Humain (une émanation du Grand Orient de France), affirme : « Des lois comme l’avortement, l’euthanasie ou le mariage homosexuel correspondent aux idées maçonniques d’émancipation de l’individu qui n’en réfère plus qu’à lui même, sans autre limite morale que celle qu’il se fixe. Un grand maître de la Grande Loge de France, Pierre Simon, a avoué que toutes ces lois étaient pensées et mûries en loges avant même d’être débattues par les députés. » [source]

Exemple de lobbying maçonique sur le thème de la laïcité.

Jésus indiquait à la mystique catholique mère Yvonne Aimée à Malestroit où se trouvaient les hosties consacrées volées par les franc-maçons pour être profanées, puis elle s’y rendait pour les récupérer.

Au 33ème grade (« chevalier Kadoch »), il est demandé à l’initié de piétiner dans la poussière la tiare pontificale.

Maurice Caillet (ex-18ème grade au Grand-Orient de France) témoigne que, dans certains cas, lorsqu’un frère trois points décède, une garde est constituée pour empêcher un éventuel prêtre de s’approcher de sa dépouille et de prier pour son âme.

La liberté comme but

La liberté est perçue comme but, et non comme moyen (pour répondre à l’Amour de Dieu).

Une fraternité restrictive

À l’inverse de la fraternité universelle et inconditionnelle du christianisme pour toutes les personnes humaines, pour les franc-maçons seuls les initiés sont des frères. De même, leurs œuvres de philanthropiques sont souvent internes.

En entrant en franc-maçonnerie, le nouveau venu jure qu’il ne divulguera pas les secrets entendus en loge et ne nuira pas à l’un de ses frères, sous peine « d’avoir la gorge tranchée ».

Les Franc-Maçons ont leur propre justice interne.

Caractéristiques

Un ordre initiatique ésotérique et syncrétique

La connaissance n’est pas pour tous, mais pour les seuls membres, auxquels elle est distillée au goutte-à-goutte, grade après grade.

La franc-maçonnerie est structurée en 33 grades.

Les trois premiers grades (apprenti, compagnon, maître) sont nommés « ateliers bleus ». Les grades compris entre le 4ème et le 33ème grades sont appelés « ateliers de perfection ».

La très grande majorité des franc-maçons n’accèderont jamais aux ateliers de perfection. Ils demeureront donc une connaissance très limitée de ce à quoi ils participent et diffuseront une idée très partielle et bénigne de la franc-maçonnerie dans leur entourage (simple club philanthropique-philosophique).

L’orgueil comme moteur

Que ce soit pour accéder à des secrets inconnus de la masse ou pour réseauter, ceux qui rentrent en franc-maçonnerie le font souvent pour développer leur ego. Rien avoir avec le sacrifice d’amour auquel nous appelle le Christ.

Le relativisme comme boussole

Les francs-maçons pensent que la vérité se construit, se recherche, se réforme.

Lors de l’initiation d’un tout nouveau membre, il lui est dit : « Aucune vérité n’est indiscutable et aucune croyance n’est à l’abri du doute » (source).

L’ancien grand maître de la Grande Loge, Pierre Simon, écrivait dans le journal Le Monde (1er juillet 1970) : « Pour nous, il n’existe pas de vérités éternelles, il n’y a que des traditions, constamment remises en question » [source], y compris sur le plan de la morale.

À l’inverse, les catholiques croient que la vérité est révélée par Dieu et incarnée par Jésus. Elle est donc une, transcendante, universelle et immuable. Socrate l’affirmait déjà à Athènes contre les Sophistes, qui présentaient l’homme comme la mesure de toute chose.

Une filiation luciférienne

La franc-maçonnerie distingue lucifer de satan, alors qu’ils ne sont en réalité qu’une seule et même personne (lucifer étant le nom de satan avant sa chute).

Lors du passage du grade de maître, l’initié reçoit un nouveau mot de passe : « Tubal-Caïn« . Il s’agit du nom biblique du continuateur spirituel de la lignée de Caïn, celui qui fut inspiré par satan au point de commettre le premier meurtre de l’histoire en tuant Abel, son frère innocent (cf. Gn 4).

Écouter le témoignage de l’ancien franc-maçon Serge Abad-Gallardo à ce sujet.

Inconciliable

Ces divergences fondamentales empêchent les catholiques d’appartenir à la franc-maçonnerie.

Le droit canon en vigueur depuis le 26 novembre 1983 stipule (sous la plume du cardinal Ratzinger, alors préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi) que les fidèles qui s’inscrivent à la franc-maçonnerie « sont en état de péché grave et ne peuvent accéder à la sainte communion ».

« Il existe dans le monde un certain nombre de sectes qui, bien qu’elles diffèrent par le nom, les rites, la forme, l’origine, se ressemblent et sont unies entre elles par l’analogie du but et des principes essentiels. Employant à la fois l’audace et la ruse, elles ont envahi tous les rangs de la hiérarchie sociale et commencent à prendre au sein des états modernes une puissance qui équivaut presque à la souveraineté. De cette rapide et formidable extension, sont précisément résultées pour l’Église, pour l’autorité des Princes, pour le salut public, les maux que nos prédécesseurs avaient depuis longtemps prévus. »

(Léon XII, encyclique Humanum Genus, 20 avril 1884)

Bulle d’excommunication du pape Clément XII contre les Francs-Maçons :
« […] comme le crime se découvre lui-même, et que, malgré les précautions qu’il prend pour se cacher, il se trahit par l’éclat qu’il ne peut arrêter, cette société, ces assemblées sont devenues si suspectes aux fidèles, que tout homme de bien regarde aujourd’hui comme un signe peu équivoque de perversion quiconque s’y fait adopter. Si leurs actions étaient irréprochables, ils ne se déroberaient pas avec tant de soin à la lumière. […] nous condamnons et défendons par notre présente constitution et à perpétuité, les susdites sociétés, assemblées de francs-maçons, ou désignées sous un autre nom quel qu’il soit. C’est pourquoi nous défendons très expressément et en vertu de la sainte obéissance, à tous les fidèles, soit laïques, soit clercs séculiers ou réguliers, y compris ceux qui doivent être spécialement nommés, de quelque état, grade, condition et prééminence qu’ils soient, d’entrer, pour quelque cause et sous quelque prétexte que ce soit, dans les sociétés ci-dessus mentionnées de francs-maçons ; de favoriser leur accroissement ; de les recevoir ou cacher chez soi ou ailleurs ; de s’y faire associer, d’y assister, de faciliter leurs assemblées, de leur fournir quoi que ce soit ; de les aider de conseils ; de leur prêter secours et faveur en public ou en secret ; d’agir directement ou indirectement par soi ou par autrui ; d’exhorter, de solliciter, d’induire, d’engager quelqu’un à se faire adopter dans ces sociétés, à y assister, à les aider de quelque manière que ce puisse être, et à les fomenter. Nous leur ordonnons, au contraire, de s’interdire entièrement ces associations ou assemblées, sous peine d’excommunication qui sera encourue par le seul fait et sans autre déclaration par les contrevenants dont nous avons fait mention, de laquelle excommunication ils ne pourront être absous que par nous ou par le Souverain Pontife pour lors régnant, si ce n’est à l’article de la mort. […] Que personne, au reste, ne soit assez téméraire pour oser attaquer ou contredire la présente déclaration, condamnation, défense et interdiction. Si quelqu’un portait jusqu’à ce point la hardiesse, qu’il sache qu’il encourra l’indignation de Dieu et de ses bienheureux apôtres saint Pierre et saint Paul. » (Clément XII, In eminenti apostolatus specula, Bulle du 28 avril 1738)

« Les fidèles qui appartiennent aux associations maçonniques sont en état de péché grave et ne peuvent accéder à la sainte communion. »
(« Déclaration sur l’incompatibilité entre l’appartenance à l’Église et la franc-maçonnerie », par la Congrégation pour la Doctrine de la Foi, signée par Joseph Ratzinger et approuvée par le pape Jean-Paul II, 26 novembre 1983)

La religion maçonnique rejette, en partie, le droit naturel. Ainsi, par exemple, l’article 6 de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen du 26 août 1789, stipule que « la loi est l’expression de la volonté générale ». Dès lors c’est la majorité (des individus) qui forge la loi, et plus la principale finalité naturelle des actes humains.

Prenant souvent racine dans le relativisme et l’orgueil, ce droit positif tout humain tend à détruire le droit naturel (en le qualifiant de « construction culturelle rétrograde » et d’ »oppressif »). Ainsi, par exemple, ce droit positif :

  • légalise, assiste techniquement et finance la recherche sur les embryons surnuméraires, le meurtre des fœtus, l’euthanasie
  • légalise, assiste techniquement et finance le changement de sexe.
  • marie des hommes entre eux et des femmes entre elles
  • fournie des enfants à des couples homosexueld et lesbiens
  • tente de banaliser la pédophilie (les journaux Libération et Le Monde en faisait la promotion dans les années 1980-1990, il existait – en toute légalité – un parti politique pro-pédophilie aux Pays-Bas)
  • tente de banaliser la zoophilie (légale dans certains États des États-Unis, en Finlande depuis 1971 ; et dans les anciens pays communistes-athées : Russie, Hongrie, Roumanie et Serbie)
  • Etc.

« On veut faire de la nuit, le jour. » (Job 17, 12)

Enfin, nul besoin d’être membre d’une loge pour avoir une pensée maçonnisante. Accepter le relativisme, l’hédonisme, le progressisme… suffit.

Ressources

Vidéos de cérémonies maçonniques

Témoignages vidéo

Bibliographie

« Ne prenez aucune part aux activités des ténèbres, elles ne produisent rien de bon ; démasquez-les plutôt. » (Ép, 5, 8-14)

Sociétés para-maçonniques

Il existe plusieurs sociétés proches de la maçonnerie :

  • Rose-Croix (cherche à acquérir des pouvoirs surnaturels au moyen de techniques transmises par initiation ; karma ; réincarnation ; « Dieu » cosmique, impersonnel et diffu)
  • Rotary Club
  • Lion’s Club
  • Témoins de Jéhovah
  • Mormons

Autres

Prière pour le pardon des franc-maçons et la protection de la France :

« Seigneur Jésus-Christ, qui vous plaisez à faire éclater votre toute-puissance principalement en pardonnant aux pécheurs, vous qui avez dit : « priez pour ceux qui vous persécutent et vous calomnient », nous implorons la clémence de votre Cœur Sacré pour des âmes créées à l’image de Dieu, qui ont été misérablement trompées par les séductions de la franc-maçonnerie et se précipitent dans la voie de la perte éternelle. Ne permettez pas, nous vous en conjurons, que l’Église, votre sainte Épouse, soit opprimée, mais apaisé par l’intercession de la Bienheureuse Vierge Marie, votre Mère, et par les prières des justes, daignez vous souvenir de votre miséricorde infinie. Préservez la France de l’action malicieuse de la franc-maçonnerie. Oubliez la perversité de ses sectataires, et faites que revenant à Vous, ils consolent l’Église par des actes de pénitence et obtiennent la gloire éternelle, auprès de Vous qui vivez et régnez dans les siècles des siècles. Ainsi soit-il »

(Imprimatur : cardinal Richard, archevêque de Paris, 2 juillet 1896.)

 

Ajouts :

 

En 1917, à Rome, la Franc-Maçonnerie fêtait son bicentenaire et, sous les fenêtres du Vatican, insultait le Pape et déployait un étendard montrant Lucifer dominant l’archange Saint Michel, avec avec cette inscription sous ses pieds : « Satan doit régner au Vatican, le Pape sera son esclave ».
Au Portugal, les révolutions se succèdent, la Franc-Maçonnerie règne en maîtresse persécutant les catholiques.

Première guerre mondiale :

En France, la Franc-Maçonnerie avec l’aide de ministres (Malvy) et d’hommes à la solde de l’Allemagne (Bolo Almereyda avec le Bonnet Rouge) préparent la défaite de la France. On ne peut qu’être très frappé par la triple intervention du Ciel :

  • Le Portugal sauvé de la révolution par le grand miracle de Fatima (13 octobre).
  • En Italie, à Rome, 4 jours après (17 octobre), fondation par le Père Kolbe de la Milice de l’Immaculée (comportant la lutte contre la Franc-Maçonnerie pour protéger le Pape et l’Église).
  • La France fut sauvé du désastre en cette même année par l’intervention du Sacré-Cœur. Les traîtres étaient arrêtés et l’armistice intervenait le 11 novembre 1918 (fête de saint Martin).